1. Les bases de données
2. Accès en ligne à
une base de données
2.1 L’accès local à une base de données
2.2 L’accès à distance à une base de données
2.2.1Les réseaux :
2.2.1.1Un producteur de notices,
2.2.1.1Un serveur,
2.2.1.3des usagers éloignés
2.2.1.1Et des câbles !
2.2.2Internet
3. Les bases de données
sur cédéroms
4. La recherche dans une base de données.
On appelle base de données, un ensemble de références
bibliographiques conservées et gérées par des moyens
informatisés.
Elles sont l’équivalent informatisé des répertoires
bibliographiques.
Le catalogue informatisé de la Médiathèque A.
Malraux de Tourcoing est une base de données.
On appelle banque de données, un ensemble organisé de
références conservées et gérées par
des moyens informatiques, les références n’étant pas
forcement des réf. bibliographiques.
Les banques de données sont l’équivalent informatisé
des ouvrages de références. L’annuaire électronique
par le 3611, le Grand Robert de la langue française sur cédérom
sont des banques de données.
L’informatique aurait pu être inventée pour les besoins
des bibliothèques. Les catalogues et bibliographies représentent
de grosses masses d'information. Les notices peuvent être nombreuses
et les accès multiples à chacune de ces notices. Les avantages
de l’informatisation des notices bibliographiques sont importants pour les
usagers :
La consultation d'une base de données est rapide, la base de données est à jour,
la recherche est puissante (recherche mot clé sur des index volumineux)
voire facile (mais ça dépend du logiciel d'interrogation). Elle
peut être délocalisée grâce
aux réseaux.
Voir : une présentation des principales bases spécialisées
et de quelques bases générales par l'URFIST de Strasbourg,
http://www-scd-ulp.u-strasbg.fr/urfist/IST_bdd/initiation_bdd.html
Soit une bibliothèque informatisée.
Elle est équipée d’un ordinateur important auquel sont
connectés 50 ordinateurs moins puissants. Les liens entre les ordinateurs
sont des cables locaux (dans les murs du bâtiment). Tous les ordinateurs sont connectés à l’ordinateur qui contient la base de données
sur son disque dur.
Certains ordinateurs sont utilisés par les usagers dans les espaces
publics : ils consultent la base grâce à un logiciel de recherche
D’autres, eux aussi connectés à l’ordinateur qui
contient la base de données sont utilisés par les professionnels
producteurs de notices : ils mettent la base à jour continûment
: elle est immédiatement accessible dans l’état par les usagers.
Pour une base de données accessible à distance, l’organisation
est alors la suivante :
Un producteur de notices, par exemple, une bibliothèque.
Il s’agit de produire les notices avec un logiciel de saisie de notices.
C’est le producteur qui en général choisit les descripteurs
qui alimenteront les listes autorités et thésaurii. Ce sont
des listes de mots autorisés parmi lesquels les usagers chercheront
à l’aide de logiciels de recherche.
Les notices sont stockées sur le disque d’un ordinateur puissant,
le serveur (c’est le nom de l’ordinateur puissant qui stocke et distribue
les informations contenues dans la base).
C’est aussi le nom de l’organisme prestataire de service qui possède
et gère cet ordinateur puissant. Il stocke donc la base de données
produite par le producteur sur un ordinateur puissant. La base de données
est interrogeable grâce à un logiciel d’interrogation. Les
résultats de recherches peuvent être déchargés
dans certains cas. Le serveur peut accueillir et gérer plusieurs
bases de données de plusieurs producteurs différents. Le
serveur ne fait pas qu'additionner les bases les unes aux autres, il permet
aussi de gérer des choses communes de façon unifiée
quelque soit le logiciel de chaque utilisateur, par exemple la recherche
documentaire par un logiciel unique. L’ordinateur du serveur peut être accessible
par minitel , par internet ou par un réseau spécialisé .
Le serveur se fait payer par le producteur et par les usagers auxquels
il rend ses services.
Souvent, le producteur de notices est son propre serveur : il possède
un gros ordinateur, il s’occuppe lui même de rendre ses notices accessibles
aux usagers éloignés.
Ils sont équipés de :
-terminaux domestiques de type minitel connectés au réseau
public des télécommunication si la base de données
est accessible par minitel
-d’ordinateurs domestiques de type PC ou Mac directement connectés
au réseau des télécommunication (les usagers peuvent
être chez eux)
-de micros-ordinateurs connectés à un plus gros ordinateur
qui lui est connecté au réseau des télécommunications.
Le télé déchargement de notices pour les récupérer
et l’impression peuvent être autorisées
Les usagers payent l’utilisation du serveur, l’utilisation du réseau
matériel de cables qui transporte les informations (France télécom par
exemple), éventuellement
les notices déchargées.
Les informations électroniques circulent dans des cables
qui sont installés par les télécoms sous les trottoirs
(réseau téléphonique, Transpac,
réseau spécialisé).
L’utilisation des cables est payante : l’opérateur public est
payé soit par l’usager (cas du minitel), soit par le serveur (qui
répercute sur l’usager final ou l’organisme)
Hors les murs, les cables peuvent être remplacés par des paraboles et satellites,
la circulation des informations étant moins matérialisée
Les réseaux peuvent être eux même en réseau. Internet permet la connexion de réseaux utilisant le même
protocole d’accès. En fait, il s’agit de serveurs (qui représentent
chacun des réseaux) qui sont liés entre eux.
Le web qui est la partie attractive d’Internet fédère
des ordinateurs qui diffusent de l’information codée en langage
hypertexte avec des liens entre des images, du son et du texte
L’organisation vue plus haut pour les réseaux est valable pour
internet, mais il faut aussi
-un fournisseur d’accès à Internet : les usagers particuliers
s’adressent à des entreprises commerciales comme Wanadoo
de France Télécom. Les fournisseurs d’accès pour les
bases de données sont plutôt des organismes comme des universités,
des institutions de recherche ou de documentation. En fait il faut être
connecté à un serveur qui soit lui même déjà
sur le réseau.
-du coté de l’utilisateur, il faut que son micro soit équipé
d’un navigateur comme Netscape ou Internet explorer
-et sauf si on la connaît, il faut savoir retrouver l’ adresse
électronique de la base de données que l’on veut consulter
grâce à un répertoire ou à un moteur de recherche
comme Yahoo, Alta vista ou Nomade
Un cédérom est un produit électronique de l’édition
commerciale, en multiples exemplaires qui sont vendus. Leur grande capacité
de stockage les rend adaptés à la copie de bases de données
volumineuses.
La consultation en ligne vue plus haut nécessite l’accès
à un réseau de télécommunication : le réseau
téléphonique pour le minitel, des réseaux spécialisés
pour certaines bases de données, éventuellement internet.
Par contre, un cédérom peut être consulté
sur un ordinateur local tout seul dans son coin, équipé d’un
lecteur de cédérom.
Il présente des avantages et des inconvénients :
Pour le déchargement de notices, il n’est plus nécessaire
de les faire voyager dans les cables, ou via des satellites et paraboles à travers tous les pays, d’où
une économie appréciable sur le prix à payer à
l’opérateur télécomm.
On peut prendre son temps pour chercher car il n’y a pas de facturation
ni de l’opérateur télécomm (qui fournit les cables),
ni du serveur qui facture (parfois cher) la connexion à son ordinateur.
Simplicité d’utilisation
Installation en réseau local possible. Ex les cédéroms
consultables dans une bibliothèque sont souvent dans une "tour" (dans un
bureau) et accessibles de tous les micros mis à la disposition des
usagers.
Inconvénient : la base de données est copiée sur
cédéroms régulièrement, tous les mois, trimestres,
ans... mais entre deux on n’a pas accès aux mises à jour
: pas les nouvelles notices (l’accroissement), ni les corrections. En ligne,
on avait accès à la base réelle.
Les informations ne sont pas classées mais stockées
en tas dans la mémoire. Il faut des chemins pour y accéder.
La façon dont se passe la recherche est liée à
la saisie des notices.
Les éléments de la notice sont saisis dans des champs
et sous champs. Ces éléments décrivent le document
primaire lui même ou sont des descripteurs contrôlés
par un fichier autorité ou un thésaurus pour les vedettes
ou points d’accès.
Ex : on saisit la référence de Paradis
de
Toni Morrison. Le titre Paradis est saisi dans un champ appelé
"200$a" et la vedette auteur elle dans des champs appelés
"700$a" et "700$b".
Il existe un index qui est alimenté par tout ce que contiennent
tous les champs 700$a, cet index est interrogeable : un usager peut chercher
Morrison dans cet index par un chemin alphabétique, trouver une
réponse positive et afficher toute les notices liées à
cet auteur dont Paradis
Chaque notice est ainsi répartie en champs sur lesquels le producteur
de notice a prévu ou non des chemins d’accès.
Le chemin titres
ira vérifier l'index constitué de tous les contenus des champs 200$a où sont saisis les
titres..etc.
La recherche par mot clé permet de rechercher un ou plusieurs
mots dans une notice ou dans un champ particulier.
Ainsi, on peut chercher le mot « Gallimard »
-n’importe où dans une notice, on aura par ex. 3000 réponses
-ou seulement dans le champ des titres, on aura 1 réponse :
la biographie de Gaston Gallimard.
Les opérateurs booléens permettent des recherches avec
des relations entre descripteurs :
-informatique et France
-Informatique ou France
-Informatique sauf France
La troncature (souvent *)permet de retrouver des mots commençant
par le même groupe de lettres :
prune*
trouve : prune, prunes, pruneau, prunelle, prunelier...etc.
Certains logiciels d’interrogation nécessitent une formation
: les instructions à donner pour communiquer avec l’ordinateur peuvent
être complexes. Ex simple : la troncature peut être *, / ou
autre chose qu’on ne peut deviner.
Voir : des cours sur l'interrogation des bases de données :
-par S. Fayet, du SCD de Paris 4,
http://perso.wanadoo.fr/catiweb/fayet/interroger.htm#début
-par l'Urfist de Strasbourg,
http://www-scd-ulp.u-strasbg.fr/urfist/IST_bdd/interbdd.htm